lundi 22 juillet 2013

C'est ma vie !


Louis Feyrières doit faire son stage de 3e et ne sait pas à quoi postuler. Sa grand-mère lui propose de dire un mot à Maïté, la patronne d'un salon de coiffure. Elle qui a été boulangère trouve normal que son petit-fils essaie  un métier manuel, ce qui n'est pas du tout du goût de son gendre, un chirurgien qui s'est fait à la force du poignet et qui ne voit dans ce type de métiers qu'une voie de garage pour analphabètes...
Louis n'aime pas l'école et ne souhaite pas suivre la voie royale tracée par son père. L'univers de la coiffure est un choc : il aime le travail et le contact avec la clientèle. Très vite, la coiffure devient une obsession au point qu'il sèche l'école et qu'il ment à ses parents. La réalité le rattrape assez vite. Le principal du collège lui propose un contrat moral : il s'engage à aller à l'école et Maïté accepte de le former les mercredis et samedis. Le seul à ne pas connaître cet arrangement secret, c'est son père. Confronté au conformisme bourgeois dans lequel son père veut l'enfermer, Louis sait ce qu'il veut et avance à sa façon en dehors des sentiers battus. Les études ne font pas tout. Pourquoi s'enferrer dans une voie alors même que l'on peut trouver bonheur et épanouissement ailleurs ? 
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman pour sa justesse de ton et cette manière qu'à Marie-Aude Murail de démonter les clichés et les idées reçues avec humour.